Familles et valeurs - Orsay-Les Ulis

Familles et valeurs - Orsay-Les Ulis

Ils ont dit sur la famille...

Aussi loin que notre connaissance nous le rappelle, les êtres humains ont toujours vécu en famille. Nous ne connaissons aucune époque où ce ne fut pas le cas. Nous n’avons aucune connaissance de peuples qui aient réussi pendant une longue période à rejeter ou à supplanter la structure familiale… Encore et toujours, en dépit des alternatives offertes pour changer cette situation et de réelles expériences menées actuellement, les sociétés humaines ont réaffirmé leur dépendance à l’égard de la famille en tant qu’unité fondamentale de l’existence humaine ; la famille composée d’un père, d’une mère et de leurs enfants.

Margaret Mead, anthropologue américaine

 

Certaines valeurs traditionnelles ont conservé une large popularité : la tolérance comme priorité de l’éducation familiale, la fidélité comme premier critère de réussite du couple, le sacrifice du bien-être des parents en faveur des enfants. L’évolution des valeurs relatives à la famille au cours des trente dernières années ne se réduit donc pas à la généralisation d’idées autrefois minoritaires. Nombre d’idéaux familiaux traditionnels sont maintenus mais doivent aujourd’hui être interprétés à la lumière des transformations récentes de la famille.

Pierre Bréchon, La France à travers ses valeurs

 

Il existe une montagne de preuves scientifiques qui démontrent que, lorsque les familles se désintègrent, les enfants finissent le plus souvent par avoir des cicatrices intellectuelles, physiques et émotionnelles qui perdurent à vie… Nous évoquons les problèmes de la drogue, de l’éducation, des grossesses d’adolescentes et de la délinquance juvénile. Mais tous ces maux nous ramènent la plupart du temps à une seule source : aux familles brisées.

Karl Zinsmeister, chercheur et écrivain américain

 

Toute une génération s’est trouvée mutilée dans son imagination parce nous avons pensé qu’il était bon de l’abandonner à son sort, comme si elle était déjà adulte… Nous pourrions donner ce conseil suivant à la société : pour le bien-être de vos enfants, en tenant compte de leur immaturité, ne favorisez pas leur accession à une fausse maturité en leur accordant une responsabilité qui n’est pas la leur, même s’ils luttent pour l’obtenir. Tant qu’il existe un processus de croissance, la responsabilité incombe aux parents.

Tony Anatrella, psychanalyste